Jeune enfant, je ne me sentais pas « comme tout le monde », mon hypersensibilité à fleur de peau m’a d’ailleurs bien souvent joué des tours. Très tôt, passionnée par l’être humain, sont apparues moult questions existentielles. Je me suis mise alors en quête d’une présence divine ici-bas, en quête de spiritualité. C’est vers l’âge de 16 ans que j’ai voulu élargir ma soif de connaissance en me retirant dans un foyer de charité, perché dans les Alpes, pour y vivre des retraites en silence. Il m’aura fallu plusieurs retraites pour finalement me convaincre que l’expérience divine ne se trouve pas à l’extérieur, mais bien plus à l’intérieur de nous. Cette présence intérieure qu’évoque si bien Carl Gustave Yung..

Ainsi, le vaste monde spirituel ne se limiterait plus à une seule appartenance religieuse, mais bien plus à une ATTENTION particulière portée sur tout notre être intérieur. Au fur et à mesure que j’avançais vers mes modes de fonctionnement, ma quête de connaissance de soi n’a cessé de croitre. S’en sont suivies d’autres pratiques, formations, toutes plus enrichissantes les unes que les autres. Ainsi je me suis inscrite à des stages ou tantôt le corps, tantôt l’esprit pourrait s’épanouir encore. Le chant soufi, la danse, découverte du Reiki, ou encore plusieurs stages Ennéagramme, la pratique méditative Zen au centre Durckheim dans la Drôme, des cours de calligraphie, de tai-chi-chuan, de shi cong jusqu’ à m’inscrire dans une école de parapente dont les quelques vols en solo m’auront permise de côtoyer et traverser mes peurs en survolant les somptueux plateaux du Vercors …

En fait, TOUT était prétexte à me connaitre autrement, connaitre tout ce qui pouvait se passer au-dedans.

Au terme de toutes ces riches échappées, centrée intérieurement, le magnétisme en moi pouvait s’exprimer enfin sans entraves.